La préparation : 85 % du travail du modérateur

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Exemple d’un débat sensible – La présence du loup en Gaume

Dans un débat sensible, tout se joue souvent bien avant que le micro ne s’allume. Comme pour beaucoup de sujets complexes, la clé réside dans la préparation.

Prenons l’exemple de ce débat consacré à la présence du loup en Gaume, organisé en collaboration avec le SPW.
Un thème aussi délicat que passionnel, où émotions, convictions et craintes s’entremêlent. Et pour cause : le loup cristallise des positions divergentes, entre enjeux de biodiversité, inquiétudes des éleveurs et politiques de préservation.

Plonger dans les enjeux pour mieux modérer

Pour notre équipe, la préparation prend tout son sens. Il s’agit d’abord de comprendre en profondeur les différents enjeux : scientifiques, écologiques, économiques, humains…
Ensuite, en lien étroit avec les organisateurs, nous définissons une ligne éditoriale claire et partagée, qui guidera l’ensemble du débat : quels messages faire passer, quelles priorités donner à la parole, quelle structure adopter…

Un travail de confiance avec chaque intervenant

Nous échangeons en amont avec les intervenants pour préparer leurs prises de parole, tant sur le fond que sur la forme. C’est à ce moment qu’un travail de confiance mutuelle s’installe : peu de personnes sont réellement à l’aise lorsqu’il s’agit de s’exprimer en public.
Notre rôle est aussi de rassurer, structurer et sécuriser.

Pascal François élabore avec chacun un cadre clair, équilibré et respectueux, pour que toutes les sensibilités puissent s’exprimer de manière constructive.

Modérer comme on construit un reportage

Être journaliste ne s’oublie pas.
Animer un débat sensible, c’est aussi enquêter, comprendre, explorer. Comme pour un reportage, il faut s’immerger dans la réalité de chacun, identifier les tensions possibles et préparer un terrain d’échanges éclairés.

Car une modération réussie ne se voit pas. Elle se sent.
Et c’est bien en amont que tout se joue.