À Waterloo, une RIP sous tension qui tourne au vrai dialogue

« Une réunion publique ? Sur un projet immobilier ? À Waterloo… ? Bon courage ! »
C’est le genre de phrase que Pascal François a entendue plusieurs fois avant de prendre le micro, ce 24 novembre 2025.

Veldimmo (filière d’Immobel) avait prévu une Réunion d’Information Préalable (RIP) à Waterloo pour présenter une demande de permis concernant un futur lotissement de 68 lots.

Sur le papier, la soirée s’annonçait délicate :

  • un projet immobilier très commenté localement,
  • des riverains mobilisés et déjà largement informés via les réseaux sociaux,
  • un historique de dossier qui alimente attentes, frustrations et méfiance,
  • une salle peu adaptée (escalier dangereux, manque de chaises, circulation compliquée).

Face au développeur : environ 150 riverains (dans une salle prévue pour 100). 

Après les présentations, les questions ont rapidement fusé autour des thèmes classiques, mais sensibles : circulation déjà saturée, intégration paysagère et gabarits, demande d’abandon du projet,…

La réunion aurait pu se transformer en confrontation : le porteur de projet forcé de « faire la police », des riverains qui ne se sentent pas écoutés et une commune prise à partie.

Ici, on est resté dans un cadre bien défini par Pascal François : clarté, écoute, structure.

Et le résultat est immédiat :

– Un débat nourri, bien évidemment avec de l’opposition mais constructive et maîtrisée

– Pas de montée d’énervement

– Des riverains, un promoteur et des Autorités communales qui rentrent chez eux sereins

« Malgré la complexité, quelque chose d’important s’est passé : le dialogue a eu lieu. Un vrai dialogue. Construit, argumenté, respectueux – même quand les positions divergeaient. Il y a des métiers qui sont plus agréables quand on a le sentiment d’être utile. C’est exactement ce que j’ai ressenti ce soir-là. »
Pascal François
Modérateur

Vous organisez un moment sensible ?

L’expérience de Waterloo illustre le cœur de notre métier : transformer des moments potentiellement explosifs en espaces de dialogue structurés.

Concrètement, modérateur.be propose :

Avant la réunion

    • analyse du contexte et des parties prenantes ;
    • préparation du déroulé, des interventions et des messages clés ;
    • accompagnement des intervenants pour leurs prises de parole.

Pendant la réunion

    • cadrage des échanges, gestion du temps et des tours de parole ;
    • neutralité absolue sur le fond, mais exigence sur la forme ;
    • désamorçage des tensions, maintien d’un climat respectueux.

Si vous préparez une RIP, un débat sensible ou une réunion publique à fort enjeu (urbanisme, environnement, mobilité, santé, patrimoine…) : modérateur.be vous accompagne de la préparation à la restitution, pour que la parole circule, sans que la soirée ne déraille.

Plus d’infos 👉🏻 office@afp-pro.be 

🎤 Vous pouvez avoir le meilleur projet du monde…
… et perdre la salle en 30 secondes!

J’ai assisté un jour à une réunion publique sur un projet immobilier.
Un porteur de projet bien intentionné, avec ses slides.
Mais pas n’importe quelles slides : chargées, techniques, confuses.
Comme trop souvent, dans ce type de contexte.
Et une expression orale dans la même veine : floue, embrouillée, distante.

🎯 Résultat ?
Le public murmure, soupire, s’agite. Certains lèvent les yeux au ciel, d’autres lèvent la voix.
L’ambiance devient électrique. La défiance monte.

C’est à ce moment-là qu’un modérateur professionnel devient crucial :
pour calmer, recadrer, faire redescendre la tension, et remettre du dialogue là où s’installe le rejet.

Quand une réunion bascule, ce n’est pas toujours à cause d’un clash.
Souvent, ce sont des erreurs discrètes… mais redoutables :

1. Monologuer sans interaction
Monologuer pendant 20 ou 30 minutes face à une salle inquiète,
c’est risquer de la perdre… ou de la braquer.

✅ À faire :
🔹 Créer du lien dès les premières minutes
🔹 Impliquer la salle par le ton donné
🔹 Rappeler qu’on est là pour dialoguer…

2. Se réfugier dans les slides techniques
Ce jour-là, les slides ont été perçues comme de la poudre aux yeux.
Et l’effet a été immédiat : méfiance, rejet, tension.

✅ À faire :
🔹 Privilégier le regard, les mots simples, les exemples concrets
🔹 S’adresser aux personnes, pas aux chiffres
🔹 Montrer qu’on a compris ce qui se joue : pas un déficit d’infos, mais un excès de distance

3. Ne pas reconnaître l’émotion en face
“Je comprends vos inquiétudes”… dit sans émotion, sans regard, sans présence.
Autant ne rien dire.

✅ À faire :
🔹 Écouter activement
🔹 Nommer ce qui se vit sans en avoir peur
🔹 Ne pas fuir l’émotion : elle fait partie du processus

💡 Parler en public, en contexte de tension, ce n’est pas qu’un savoir-faire technique.
C’est une posture. Un engagement. Une responsabilité.
Et ça peut – et ça doit – se préparer.

“𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭é 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧𝐬 𝐞𝐬𝐭 𝐞𝐧 𝐣𝐞𝐮, 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐨𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞.”

Une étude de l’Institut Scientifique de Service Public – ISSeP révèle que certaines zones du Hainaut et du Brabant wallon présentent des concentrations en PFAS plus élevées que la moyenne wallonne.

Ces résultats ont été présentés le 6 novembre à Écaussinnes, en présence du Ministre wallon de la Santé, Yves Coppieters.

Depuis le début de cette crise environnementale, AFP Pro accompagne le Wallonie – SPW Territoire (ARNE) et l’ISSeP dans l’organisation des soirées d’information citoyennes.

Ces moments sont forcément sensibles puisqu’ils touchent directement à la santé et aux inquiétudes légitimes des habitants.

🎯 Notre rôle :

➡️ Aider les experts à délivrer des messages clairs et accessibles ;
➡️ Créer un climat de dialogue serein et constructif ;
➡️ Valoriser les solutions mises en œuvre pour améliorer la situation.

Pour renforcer la transparence, nous avons aussi assuré la diffusion en direct sur 𝐘𝐨𝐮𝐓𝐮𝐛𝐞 :

🎥 p̲l̲u̲s̲ ̲d̲e̲ ̲1̲0̲0̲ ̲p̲e̲r̲s̲o̲n̲n̲e̲s̲ ̲s̲u̲r̲ ̲p̲l̲a̲c̲e̲,̲ ̲7̲0̲0̲ ̲e̲n̲ ̲l̲i̲g̲n̲e̲ — un bel exemple de communication publique ouverte et responsable.

💬 𝐂𝐡𝐞𝐳 𝐀𝐅𝐏 𝐩𝐫𝐨, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐫𝐨𝐲𝐨𝐧𝐬 𝐪𝐮’𝐮𝐧𝐞 𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝é𝐥𝐢𝐯𝐫é𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐢è𝐫𝐞 𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐞𝐧𝐜𝐚𝐝𝐫é𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢è𝐫𝐞 𝐫é𝐩𝐨𝐧𝐬𝐞 à 𝐥𝐚 𝐝é𝐟𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞.

𝐀𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐜𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐚𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐞𝐫 à « 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐢𝐫𝐞 » 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧𝐬, 𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬.

📸 RTBF

🎤 Modérateur oui … mais pas que !

🎤 𝐌𝐨𝐝é𝐫𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫, 𝐨𝐮𝐢… 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐪𝐮𝐞.

Parce que oui — j’aime créer des espaces où l’on peut se parler.
Où les idées se rencontrent.
Où les désaccords deviennent matière à avancer.
Mais au fil des projets, je me suis rendu compte d’une chose : ce que nous faisons au sein d’AFP Pro va bien au-delà du micro et de l’animation.
La semaine dernière, avec AFP Pro, nous avons accompagné l’Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) dans le lancement d’un cycle dédié à un enjeu majeur :

👉 𝗹𝗲 𝗳𝘂𝘁𝘂𝗿 𝗱𝘂 𝗽𝗮𝘁𝗿𝗶𝗺𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗲𝗻 𝗪𝗮𝗹𝗹𝗼𝗻𝗶𝗲.

Avant la scène, il y a eu des heures d’écoute, d’analyse, de préparation, de rencontres, de partage d’idées…
Co-construire quatre matinées, ce n’est pas remplir un programme : c’est créer un cadre où chacun trouve sa place, son rôle, sa voix.
Ce premier rendez-vous a été marqué par la présence de Valérie Lescrenier, ministre wallonne en charge du Patrimoine et du Tourisme, et par une table ronde consacrée à un sujet clé :

🧱 𝗹’𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻.
Ce n’était pas juste un événement.
C’était le début d’un mouvement concret.

L’initiative 𝗔𝗹𝗹𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗣𝗮𝘁𝗿𝗶𝗺𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗘𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶 𝟮.𝟬 vise un objectif simple mais ambitieux :

➡️ faire émerger des actions concrètes pour permettre au secteur de se développer, se renforcer et se projeter.

Et c’est là que je mesure vraiment ce qui nous anime chez AFP Pro :
💡 créer des moments qui changent quelque chose.

Alors oui, je modère.
Mais avant tout, j’aide à faire en sorte que les bonnes personnes puissent se réunir pour faire avancer les bons sujets au travers de propositions concrètes et réalistes.

Et ça, c’est ce qui me passionne le plus.

Et je m’en voudrais de ne pas citer une personne qui m’épaule de manière hyper efficace dans toutes mes aventures professionnelles : Camille Bousez.

Fêter 100 ans de passion du bois et mettre à l’honneur la success story de Biemar-Bois

Ce samedi, modérateur.be était de sortie !
Pascal François a eu le plaisir et l’honneur d’animer une soirée de gala pas comme les autres : celle des 100 ans d’activité dans le bois de l’entreprise familiale Biemar-Bois.

L’événement, imaginé comme une véritable émission en direct, a réuni plus de 400 invités, principalement des clients, dans une ambiance festive et chaleureuse.

Pascal, micro en main, a animé la soirée tel un maître de cérémonie, pour faire de cette célébration un moment à la fois rythmé, humain et inspirant.

Une production millimétrée, signée BAC Agency

Ce projet a été conçu et orchestré main dans la main avec notre agence « sœur », BAC Agency, qui a assuré :

  • La création de l’identité visuelle de l’événement
  • La scénographie et la mise en scène
  • La production des contenus vidéo pour illustrer les plus belles pages de l’histoire de Biemar-Bois
  • Les relations presse

128 visages, 1 histoire commune

L’objectif de l’événement était double : remercier les clients pour leur fidélité, et retracer les grandes étapes du développement de l’entreprise, en mettant à l’honneur les 128 collaboratrices et collaborateurs qui la font vivre au quotidien.

Biemar-Bois, c’est l’histoire d’une transmission familiale, mais aussi celle d’un savoir-faire et d’une philosophie de travail partagés de génération en génération.

Pour Pascal, c’était un véritable plaisir de donner vie à cette soirée, de valoriser les femmes et les hommes qui composent cette entreprise, et de transmettre, à travers son rôle de modérateur, l’âme d’une aventure entrepreneuriale inspirante.

Un immense merci à Laurent et Marylène Biemar pour leur confiance.
Et un grand bravo à toute l’équipe de Biemar-Bois pour ce centenaire exemplaire !

La préparation : 85 % du travail du modérateur

Exemple d’un débat sensible – La présence du loup en Gaume

Dans un débat sensible, tout se joue souvent bien avant que le micro ne s’allume. Comme pour beaucoup de sujets complexes, la clé réside dans la préparation.

Prenons l’exemple de ce débat consacré à la présence du loup en Gaume, organisé en collaboration avec le SPW.
Un thème aussi délicat que passionnel, où émotions, convictions et craintes s’entremêlent. Et pour cause : le loup cristallise des positions divergentes, entre enjeux de biodiversité, inquiétudes des éleveurs et politiques de préservation.

Plonger dans les enjeux pour mieux modérer

Pour notre équipe, la préparation prend tout son sens. Il s’agit d’abord de comprendre en profondeur les différents enjeux : scientifiques, écologiques, économiques, humains…
Ensuite, en lien étroit avec les organisateurs, nous définissons une ligne éditoriale claire et partagée, qui guidera l’ensemble du débat : quels messages faire passer, quelles priorités donner à la parole, quelle structure adopter…

Un travail de confiance avec chaque intervenant

Nous échangeons en amont avec les intervenants pour préparer leurs prises de parole, tant sur le fond que sur la forme. C’est à ce moment qu’un travail de confiance mutuelle s’installe : peu de personnes sont réellement à l’aise lorsqu’il s’agit de s’exprimer en public.
Notre rôle est aussi de rassurer, structurer et sécuriser.

Pascal François élabore avec chacun un cadre clair, équilibré et respectueux, pour que toutes les sensibilités puissent s’exprimer de manière constructive.

Modérer comme on construit un reportage

Être journaliste ne s’oublie pas.
Animer un débat sensible, c’est aussi enquêter, comprendre, explorer. Comme pour un reportage, il faut s’immerger dans la réalité de chacun, identifier les tensions possibles et préparer un terrain d’échanges éclairés.

Car une modération réussie ne se voit pas. Elle se sent.
Et c’est bien en amont que tout se joue.

L’écoute et l’immersion comme points de convergence

Dans les débats publics sensibles, l’équilibre est souvent précaire.
Et dans ce contexte, deux compétences prennent une place centrale dans l’approche made in modérateur.be : l’écoute et l’immersion.

C’est précisément cette posture que défend Pascal François depuis toujours : une modération au cœur du public, au plus près de ce qui se dit… et de ce qui ne se dit pas.

Être là, vraiment là

Pascal ne monte jamais sur une estrade.
Il se place dans la salle, parmi les participants, pleinement présent au cœur du débat.


Cette position lui permet de ressentir l’ambiance, de lire les visages, d’entendre les soupirs, de capter les silences, les hésitations, parfois même les colères rentrées.

« L’immersion n’est pas un effet de style, c’est un outil de compréhension. »

En s’immergeant, le modérateur capte la salle. Et l’écoute devient alors un levier tactique qui prépare des interventions justes, ciblées et ancrées dans l’instant.

Créer un terrain d’entente

Dans les débats tendus, l’écoute est souvent le seul point de convergence possible, elle rend visible ce que chacun ressent.

Pascal François reformule, il recadre, il met en mots les non-dits. Et surtout : il tisse des liens là où tout semblait opposé.

Chaque prise de parole devient alors une étape vers la compréhension mutuelle, une opportunité de réajuster.

Une modération au service du dialogue

Chez modérateur.be, nous croyons que l’écoute est la première pierre d’un dialogue possible.
Et lorsqu’elle est associée à une posture d’immersion, elle permet de créer des espaces où les désaccords peuvent cohabiter… et évoluer.